Quelques solutions


Le transport est responsable du 30% de toutes les émissions. Le secteur du transport au Canada émet 4 fois plus d’émissions que la moyenne des pays du G20, selon un étude récent du Climate Transparency. org. C’est l’heure donc d’adapter les camions et le transport routier aux nouvelles sources d’énergie durable, soit le solaire, et la propulsion électrique.

Les émissions globales de CO2 ont chuté plus de 2.5 bn tonnes en 2020 pendant la pandémie, soit le 7% globalement. Le chiffre doit continuer aussi durant 2021 pour atteindre les objectifs de L’accord de Paris. Au Québec les industries du ciment, l’aluminium et les raffineries sont les plus grands et ceux qui doivent réduire leurs émissions bientôt.

En ce qui concerne les véhicules électriques, la demande est en hausse et la croissance exponentielle, avec des  prix toujours  plus bas alors que l’autonomie des voitures va en augmentant :  340 km pour la nouvelle Nissan Leaf 2022 ou pour  la Chevrolet Bolt.  Les chiffres en ce qui concerne l’épargne  sont d’environ 2 000$ de moins d’essence par année, sans tenir compte de  l’entretien et des réparations (un autre $ 400 à $500 d’économies). Les subventions du gouvernement provincial sont de 7 000$, pour un véhicule neuf, et de 5 000$ du gouvernement fédéral, toujours intéressants.  Et chaque voiture de moins sur la route contribue à  4 000 kg de dioxyde de carbone de réduction des émissions par année!

Pour ce qui est des pesticides, il y a un débat important au Québec sur le besoin d’interdire leur utilisation. Les études scientifiques  passées  ont démontré le manque d’impartialité de l’industrie en la matière.  L’Union Européenne a ajouté des restrictions au renouvellement de la licence du pesticide  « Roundup«   de Monsanto avec l’appui de plus de un million de signatures de citoyens.  Les alternatives biologiques semblent gagner plus d’adeptes chaque jour et des initiatives comme celle de Jean-Martin Fortier (maraîcher qui a développé une expertise  avec  le concept de micro-ferme et il  a appliqué  la culture bio-intensive en petite surface) démontrent la profitabilité de petits exploitations agricoles sans l’utilisation de pesticides!

De nouveaux initiatives comme le « Pacte pour la Transition », signé pour plus de 285 000 personnes montrent bien l’importance de l’enjeu au Québec. Il s’agit d’un engagement individuel des citoyennes pour réduire l’empreinte écologique et aussi de faire pression aux gouvernements et institutions afin d’avoir l’environnement comme une priorité et accomplir les objectifs adoptés dans l’Accord de Paris 2015.

En concernant le transport par avion, on vient de savoir l’énorme impact en émissions de nos déplacements et ainsi devenir plus conscients comme usagers dans l’avenir. Selon l’OACI, un passager en classe touriste produit 90 kg de CO2 par heure de vol. Donc il sera facile de calculer nos émissions et prendre de la responsabilité par conséquent.

Par rapport aux pipelines, le projet Trans Mountain (avant Kinder Morgan) entre dans une phase décisive après avoir être tombée par la Cour d’Appel en août 2018 pour la manque des consultations avec les Premières Nations et n’avoir prévu les risques sur la faune marine en la Colombie Britannique. Le Comité National de l’Energie l’autorisé en 2019, mais l’opposition semble gagner d’adeptes chaque jour dans le contexte du changement climatique global et l’industrie fossile perdre son raison d’être, en faveur des énergies renouvelables et respectueuses avec la faune, la population autochtone, la végétation et les rivières.

La maniféstation à Montréal le 27 septembre 2019, réunissant plus de 500 000 personnes, La marche pour le climat, montre l’importance de l’enjeu, en mettant la pression sur les politiciens afin d’agir maintenant.

Blackrock investments, qui gestionne plus de 8 000 milliard de dollars en investissements vient d’annoncer sa nouvelle politique en limitant ses actifs en l’industrie fossile, comme on fait déjà beaucoup d’universités,gouvernements et institutions.

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